Interview de Stephen Collins dans TV Guide  : 7th Heaven Pop Says Goodbye: Part 2 by Ileane Rudolph.

 

Il s'agit de la seconde partie de l'interview :

Dans la 1ere partie de l’interview de TVGuide.com avec Stephen Collins, l’acteur a parlé avec franchise de la décision inattendue de la WB de faire que 7th heaven en soit à sa dernière saison, et il a même laissé entendre qu’un accord pourrait avoir été trouvé pour équilibrer les coûts de la série et peut-être la garder à l’antenne. Ici, dans cette 2e partie, celui qui incarne le Rev. Eric Camden en dit plus sur sa pensée, nous informe au sujet du spinoff et parle de l’admiration qu’il a pour Rick Nelson.

TVGuide.com : Etes-vous entrain de dire que le cast de 7th heaven aurait fais quelques sacrifices pour garder la série une année de plus ? Aurait-ce été une discussion possible ?
Stephen Collins : Je pense que tu peux toujours avoir une discussion, et mon avis est que la discussion a été court-circuitée.

TVGuide.com : Le président de la WB a indiqué qu’un spinoff semblait être intéressant.
SC : J’en ai entendu parler et c’est tout ce que j’ai entendu. Je suis certainement intrigué par ça, mais je ne sais pas ce qu’ils ont en tête. Le côté positif, c’est que tout ceci a été expliqué par Tony Robbins qui a sa propre théorie pleine de sens. Il y a 6 grands besoins humains dont un est un besoin d’uniformité et un autre, un besoin de changement.
J’aime la routine et l’uniformité, j’aime travailler sur 7th heaven et en même temps, je me trouve plutôt frivole avec la pensée de « Wow ! J’ai écrit quelques romans », et j’ai eu des gens qui depuis plusieurs années disent « Quand allez-vous écrire un autre livre ? » Mais j’ai été trop occupé avec 7th heaven pour pouvoir me plonger entièrement dans l’écriture, ce qui est nécessaire pour un écrivain. Et il y a d’autres rôles que je ne connais pas, comme le spinoff et d’autres choses. Ce besoin de changement est vraiment présent en moi.

TvGuide.com : Après avoir joué un bon pasteur durant 10 ans, n’êtes-vous pas tenté de jouer un type vraiment vilain ?
SC : C’est drôle que vous disiez ça. Quelques années avant 7th heaven, j’accumulais les rôles de mauvais types – si bien que je me rappelle avoir pensé que je ne serai plus jamais engagé pour jouer quelqu’un de bon. Tu marques une place dans ta carrière, particulièrement quand tu es un homme guêpier, où tu vas toujours jouer un politicien corrompu ou un mari infidèle – à moins que tu sois Harrison Ford, il joue toujours toutes les autres parties – donc je me suis dit que c’était dans les cartes pour moi. Maintenant je vais probablement devoir battre ma sortie, « C’est un homme si gentil. Ils ne le croiraient pas en tant que méchant. » Ca sera intéressant de voir ce que ça apporte. Ce matin, là maintenant, je suis vraiment excitée à propos de ce qui pourrait arriver.

TvGuide.com : Avez-vous une idée où vous personnage ira ? Ou où la série ira dans les derniers mois ?
SC : J’ai tant de foi en Brenda Hampton. J’ai appris il y a des années : Ne répare pas si ça n’est pas cassé ; ça montre que tu ne dois pas tout accomplir. Je sens comme si la vie devait juste continuer. Nous pourrions croiser certains points et mettre à termes certaines histoires qui continuent, mais je penserai qu’il faut juste laisser les Camden là, faire ce qu’ils font. Mais je ne sais pas !

TvGuide.com : Dans un monde où 2 ans, c’est déjà bien, que pensez-vous de 7th heaven qui aura duré 10 ans ?
SC : C’est en partie parce qu’il y a une alchimie entre l’écriture des scénarios et le jeu des acteurs, il y a eu des personnages qui ont été créé, des gens avec qui les téléspectateurs veulent passer du temps. Il y a des années, j’ai lu l’autobiographie de Frank Capra et il disait que si vous avez de magnifiques personnages pour qui l’audience se soucie, dit de belles choses, vous pouvez les emmener du côté obscur. L’audience ne sait pas ou ne s’inquiète pas. De même, si vous avez des personnages pour qui l’audience ne se soucie pas, vous pouvez jeter sur l’audience toute la pyrotechnie et tout autre machin du genre dans le monde, ils ne s’en soucieront pas. Brenda sait comment écrire de bons personnages et leur donner suffisamment d’humour que pour les rendre intéressant. J’aime qu’elle ait toujours inclus un certain niveau de petitesse, de pitié et de défauts dans chacun de nos personnages – nous pouvons être petit d’esprit, nous faisons des erreurs, nous sommes névrosé. Je pense que l’importance de « 7th heaven », c’est que nous représentons la famille et elle est loin d’être parfaite ; c’est seulement les gens qui n’ont jamais regardé la série qui pense que c’est une parfaite famille. Quand les gens nous regardent et disent « La vie est comme ça » ou « Ma vie n’a rien à voir avec ça, et j’aimerai qu’elle le soit », je suis très reconnaissant. La série perce jusque là, aussi loin que nous devons être accepté et supporté par nos familles. J’étais inquiet quand nous avons commencé que ça attire seulement les gens venant de familles soudées, mais finalement, ça a autant ou même plus attiré les gens qui ne viennent pas de familles soudées. Ils voient que c’est une sorte de but de la façon dont ils voudraient que leur famille soit.

TvGuide.com : Donc vous pensez qu’il y a beaucoup de critiques qui viennent de gens qui n’ont jamais réellement regardé « 7th heaven » ? C’est facile de se dire que c’est juste « une série Catholique où l’on se sent bien ».
SC : Oui, vous pouvez voir un journaliste qui a regardé la série et un qui ne l’a pas fait. Si vous me dites « Oh, tu es dans cette série religieuse », alors vous ne devez jamais avoir vu la série, parce qu’il n’y a pas beaucoup de religion dans la série. Oui, je joue un pasteur, mais Eric est beaucoup plus un père, en premier lieu, émotif. C’est tout ce dont ça parle. J’ai eu quelqu’un qui m’a dit « Ca doit être intéressant d’être dans une série où les problèmes de tout le monde son résolu en ½ heure. » J’ai dit « Hé bien, avant tout, c’est une heure. Ensuite, les problèmes ne sont pas résolus rapidement, dans le cas échéant. » Certains des enfants ne vont pas si bien et les autres se portent bien.

TVGuide.com : Eric n’a pas très bien agis quand son fils voulait se convertir au judaïsme.
SC : C’est précisément le genre de chose que les gens qui ne regardent pas la série ne comprennent pas. Ils auraient vu Eric dire « Oh, c’est magnifique. Nous accueillons des gens de toute foi dans notre famille » alors qu’en faite, il a agis d’une mauvais manière mais de façon compréhensible.

TVGuide.com : On m’a dit que vous avez un album, vous avez chanté une fois dans la série.
SC : Un des côtés bénéfiques de 7th heaven, c’est que j’ai commencé un groupe avec ces musiciens incroyables qui marquent la série, quelques uns des meilleurs musiciens de Rock&Roll avec qui vous ne pourriez jamais demander de travailler. Avec le temps, nous sommes devenu un groupe, nous avons fait un album et ensuite les gens ont commencé à nous contacter pour que l’on fasse un concert. Au début, j’ai dit « Je ne pense pas que vous pourriez vous offrir ces hommes – mon guitariste, Lawrence Juber, était le guitariste des Wings, mon pianiste, Jim Cox, joue régulièrement avec Mark Knopfler à chaque fois qu’il voyage et enregistre. Ils sont tous d’incroyables musiciens. Il y a à peu près un an, nous avons décidé de faire un album reprenant des chansons de Rick Nelson. Ca s’intitule « The Hits of Rick Nelson » et si je le dis ainsi, c’est que c’est simplement vraiment bien. Il y a dessus « Traveling Man », « Poor Little Fool » et « Lonesome Town »… toutes ces chansons que vous aimeriez entendre, nous les avons faites avec respect. J’ai décidé que je donnerai les bénéfices que je fais grâce à l’album à la fondation de Christopher Reeve et aux victimes de l’ouragan Katrina. Le groupe s’appelle Stephen Collins and the 7th band – c’est vraiment le 7e groupe avec qui je joue dans ma vie, mais nous faisons aussi du commerce sans scrupule sur le nom de 7th heaven. Le nouvel album est sur iTunes et dans les magasins. Une des choses qui m’a vraiment troublé, c’est que la fille de Rick, Nancy, aime l’album et a fait des commentaires le concernant. Je suis juste excité d’avoir accompli ça à mon âge.

TVGuide.com : Votre admiration envers Rick Nelson a fait sa route dans la série, n’est-ce pas ?
SC : Il y a des années, Brenda a demandé si j’aimais Rick Nelson et j’ai dis « J’ai toujours aimé Rick Nelson. » Elle avait écouté un de ses greatest-hits, donc elle a écrit cette petite chose où Eric était obsédé par Rick Nelson et jouait ses chansons dans toute la maison. Je me suis remis à sa musique et maintenant, voici cet album qui paraît à peu près 6 ans plus tard.

TVGuide.com : Il y a-t-il quelque chose d’autre que vous être entrain de faire?
SC : Je fais une autre chose qui tombe bien : j’ai une vraiment chouette petite histoire qui s’appelle « Water Hazard » dans une anthologie, « Murder in the Rough ».
Ce qui m’excite vraiment là-dedans c’est que Lawrence Block et John Sanford ont aussi des histoires dans l’anthologie. Je suis en très bonne compagnie. Ma femme pense que c’est la meilleure chose que j’ai faite.

(c) Un grand merci à Cathaly qui a passée du temps à traduire cet article. Vous êtes donc prier de la créditer si vous voulez le poster sur votre site.

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